Le contrat de sécurisation professionnelle est un des différents dispositifs permettant à un salarié de se faire financer sa propre formation grâce aux indemnités offertes par l’Etat français par le biais de Pôle Emploi. Voici expliqué le fonctionnement de ce dispositif et les différentes conditions nécessaires à son obtention.
Le contrat de sécurisation professionnelle ne concerne que les employés allant être licencié pour un motif économique. Cela signifie que le licenciement du collaborateur doit être justifié par une baisse significative des indicateurs économiques et/ou une dégradation du paysage économique. Dans un tel cas, l’entreprise allant procéder au licenciement doit proposer à son employé le contrat de sécurisation professionnelle. Dans ce cas, si le salarié accepte le contrat de sécurisation professionnelle qui lui est proposé, son contrat de travail est rompu. Cette obligation ne concerne que les entreprises de moins de 1000 salariés. Les entreprises plus importantes rentrent dans un cadre différent.
Le CSP donne à l’employé allant être licencié les moyens de retrouver plus facilement un emploi. Ces moyens sont par exemple une aide à la formation et un accompagnement personnalisé dans la recherche d’emploi.
La formation est effectivement un vecteur très important d’employabilité. Elle permet d’acquérir de nouvelles compétences et de nouvelles connaissances applicables aux cas du métier et ainsi de rester à jour des dernières innovations. Par ailleurs, la formation est aussi un levier intéressant pour quitter un secteur, une industrie, et en rejoindre une autre. Certains secteurs recrutent de moins en moins tandis que d’autres, comme celui des métiers de l’image sont en pleine croissance grâce au développement du numérique. Les formations proposées par MJM permettent donc de réaliser une reconversion professionnelle, notamment dans le cadre du contrat de sécurisation professionnelle. Grâce à ce contrat, il bénéficie en plus d’une indemnité spécifique, telle que l’allocation chômage.
Toutes les actions de formation entreprises dans le cadre d’un contrat de sécurisation professionnelle sont intégralement financées par Pôle Emploi. Ainsi, le collaborateur n’a pas à se soucier du financement de ses formations auxquelles il peut être entièrement dédié.
Pour que l’action soit financée par Pôle Emploi, le collaborateur bénéficiaire du contrat de sécurisation professionnelle doit impérativement présenter un devis à cet organisme qui lui donnera ou non son aval. Les formations proposées chez MJM sont à prix juste et garantissent un standard de qualité élevé, elles peuvent donc être facilement financées par Pôle Emploi dans le cadre d’un contrat de sécurisation professionnelle. Le plus important pour Pôle Emploi est le taux de retour à l’emploi des apprenants suivant une formation. Faisant évidemment la promotion de l’emploi, les formations professionnalisantes seront privilégiées et donc plus facilement financées.
Choisir une formation MJM dans le cadre d’un contrat de sécurisation professionnelle, c’est choisir de privilégier un enseignement de qualité, combinant un apprentissage théorique à l’utilisation pratiques des outils techniques. C’est aussi choisir d’être formé par des formateurs du réseau d’experts MJM, présent dans toute la France. Enfin, c’est s’engager dans une démarche résolument professionnalisante. Toutes nos formations vous donnent de réelles compétences, utilisables dès le premier jour du retour en entreprise et permettant de faire la différence auprès des autres collaborateurs.
Par ailleurs, notre large catalogue de formations vous permet de sélectionner le programme dans l’industrie de votre choix. De l’Anglais aux métiers de l’image en passant le secteur du bien-être, de la mode et de la beauté, vous trouverez inévitablement votre bonheur dans une de ces industries qui expriment une forte demande de recrutement.
Dès lors, il ne vous reste plus qu’à prendre rendez-vous avec un de nos experts pour sélectionner la formation qui vous sied le mieux et établir un programme sur-mesure à proposer à l’office Pôle Emploi. Notre objectif est l’employabilité des collaborateurs par leur montée en compétences. Nous privilégions donc un accompagnement sur-mesure, personnalisé, pour leur donner toutes les clés en main afin qu’ils réussissent leur réintégration dans le monde du travail.
En plus du financement de formations en adéquation avec le projet professionnel, le CSP propose à l’employé licencié un bilan de compétences, une préparation aux entretiens d’embauche et aux techniques de recherche d’emploi ainsi que des actions de validation des acquis de l’expérience. Ces actions permettent à un collaborateur ayant déjà exercé une certaine profession de se voir recevoir une certification à la valeur presque identique au diplôme de cette profession. Elles permettent donc de gagner un temps précieux et d’accélérer la période de formation et de recherche d’emploi.
Dans plusieurs conditions, le contrat de sécurisation professionnelle, CSP, cesse de s’appliquer. Ces conditions sont les suivantes :
- Refus sans motif légitime du collaborateur de participer aux actions liées à ce contrat CSP comme une action de formation ou d’accompagnement professionnel.
- Refus sans motif légitime de participer à une action de reclassement.
- Refus d’une offre d’emploi répondant aux critères prévus par le plan de sécurisation professionnelle à deux reprises. En effet, le plan est finalisé par l’obtention d’un emploi selon les termes fixés au préalable au moment de son élaboration. Dès lors, refuser un emploi conforme aux objectifs fixés revient à refuser le plan de sécurisation professionnelle en lui-même.
Evidemment, en cas de reprise d’emploi ou d’une autre forme de contrat, comme le service civique, le contrat de sécurisation professionnelle cesse de fonctionner, le collaborateur n’a donc plus le droit à l’allocation de sécurisation professionnel.
Enfin, le CSP est limité à une durée de douze mois. Cela signifie qu’au-delà de cette période, les actions de formation entreprises ne peuvent plus être financées par Pôle Emploi, qu’il n’y a plus d’accompagnement à la reprise de l’emploi systématique et que l’allocation de sécurisation professionnelle n’est plus versée. Il faut donc se former rapidement en choisissant des formations de qualité tournées vers l’employabilité des collaborateurs.
